Flash INFO
Cher(es) ami(es) et fidèles lectrices et lecteurs
C'est avec une émotion profonde que nous vous annonçons que notre club d'arts martiaux KC TOUL fermera ses portes définitivement
le 30 septembre 2023.
Cette cessation d'activité est due au manque d'adhérent(es) mais aussi à des raisons liées aux différentes problématiques de salle non conforme et du manque de soutien des collectivités territoriales.
Depuis 1988 qu'existe notre école de karaté, nous n'avons pensé qu'à nos pratiquant(es)
Nous nous sommes sans arrêt battu pour que vive notre club, mais les mauvaises conditions dans lesquelles nous avons travaillé ces derniers temps ne nous laisse pas le choix d'arrêter.
Nous aurons passé de nombreuses années ensemble à se consacrer à ce que nous aimons le plus, le karaté.
Face à des individus qui ont tout fait pour nous anéantir, nous n'avons ni haine ni amertume.
Simplement un manque de compréhension, ce qui reste dommage pour notre discipline qu'est le karaté.
Dans tous les cas, restez-vous même et partagez toujours ce qui vous tient à coeur, votre amour pour le karaté.
P.JOUVENEL ( fondateur du Karaté Club de TOUL ).
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Paroles de Prof'
Une période de 34 années d'expérience à enseigner
Ne rien attendre…
Quelle joie d’être professeur de Karaté et qu’elle fierté de voir un de ses élèves évoluer et s’investir dans sa pratique. Pourtant la vie au dojo n’est pas toujours facile pour un prof. Tout au début, je me retrouvais souvent seul dans le dojo sans aucun élève, avec l’espoir qu’une personne intéressée vienne au cours. Ce n’était pas très grave, je m’entraînais seul, j’en avais besoin
Petit à petit, mois après mois, quelques élèves ont commencés à venir régulièrement au cours, s’entraînant parfois de manière acharnée. Une autre déception quant après un an certains ne sont pas revenus. Tant d’énergie donnée, tant de travail, d’espoir pour les faire évoluer anéanti…
Mais, non, il ne faut pas venir au dojo comme on entre dans un supermarché avec l’idée d’acheter, de consommer puis de jeter. Ceux qui veulent vraiment s’impliquer dans la pratique doivent être réguliers. C’est évidement très utopique surtout à notre époque. Après quelques temps de pratique, on peut parfois reconnaître un élève qui veut vraiment s’engager dans la discipline des arts martiaux et en tant que prof sa réchauffe le cœur.
Une petite remise en question s’imposait donc dans ma façon de voir les choses mais je n’en étais pas conscient. La transformation s’est faite au fur et à mesure de l’entraînement. J’ai doucement appris à être au dojo, à donner cours normalement, qu’elle que soit les personnes présentes. Que les élèves soient deux, dix ou cent je donne cours avec la même concentration et détermination, sans rien attendre de plus. L’évolution de leur pratique se fera d’elle-même avec la régularité de leur entraînement.
Dans le Karaté ce qui importe le plus c’est d’être concentré ici et maintenant sur ce qu’il y a à accomplir et ce à chaque entraînement. Le reste n’a pas d’importance, tout est concentré dans le dojo.
Responsabilité de laisser partir l’élève
Ne pas être trop attaché mais en restant conscient de la responsabilité pour un prof de les accompagner sur leur chemin sans prendre trop de place et sans les amener ailleurs que sur leur propre voie. Car c’est bien là l’objectif ! Le prof est là pour ajouter des marches à l’escalier devant l’élève afin qu’il puisse avancer. L’une de ces marches est la technique martiale.
Mais le sensei est aussi sur son propre escalier, à progresser, et même s’il transmet des marches à ses élèves, il ne perd pas les siennes et continue à avancer aussi. Malgré cela, un jour le prof n’aura plus de marche à donner, ainsi ses élèves devront trouver quelqu’un qui en possède d’autres ou simplement créer les siennes. Ce jour là, il laissera son élève partir sans essayer de le retenir ou d’en être fâché, il se retournera et reprendra l’entraînement sans rien attendre de plus.
Continuer d’évoluer grâce à ses élèves
Il est clair que je n’aurais jamais pu évoluer si je n’avais pas été enseignant d’arts martiaux. J’ai et j’apprends grâce aux questions et problèmes que me posent mes élèves, toujours très différents suivant les personnes présentes. Parfois, le problème n’est pas énoncé oralement et m’oblige à entraîner mon ressenti pour savoir où le bât blesse. J’ai aussi pu tester mes techniques sur tous types de personne qui viennent au dojo (sur des enfants, des jeunes, des forts, des lourds…) ainsi que dans différents types de situation (initiation, démonstration…). Après quelques années, j’ai du pratiquer avec un millier de personne si ce n’est plus.
Au final, même si les élèves défilent, le prof continue a évoluer dans sa pratique. Au final, ne rien attendre, continuer l’entraînement, garder l’esprit ouvert quoi qu’il arrive, c’est ce que le professeur peut attendre de mieux de ses élèves lorsqu’ils reçoivent un enseignement. Et c’est exactement cette leçon là que l’enseignant doit mettre à rude épreuve dans son parcours !
Sensei Philippe JOUVENEL
Professeur CN 3ème dan
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A l'attention des compétiteurs du club :
Cliquer ci-dessous pour vous informer du parcours des championnats et coupes
Systeme_de_qualification_des_Championnats_CK
Systeme_de_qualification_des_Coupes_CK
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Paroles d'expert :
Question : C'est quoi le cri dans le karaté ? (Virginie 23 ans) Le kiai est un cri servant à réunir l’énergie de l’esprit et celle du corps lors de l’entraînement ou en combat. Comme on l’entend souvent chez un grand nombre de débutants, le kiai est prononcé « kiaï »… Mais il n’y a pas vraiment de mot précis pour le dire. La maîtrise du kiaï, le "kiaijutsu", demande une bonne connaissance et un bon contrôle de l’appareil respiratoire et des muscles de l’abdomen. Le kiaijutsu développe donc la force, la durée et la maîtrise de la respiration. Le concept, japonais, vient cependant de Chine, où les moines Shaolin utilisent un cri similaire pour l’exercice du Qi Gong. Lorsqu’on lit "ki ai" dans un autre sens, on retrouve le mot "ai ki", comme dans "aikido". Il s’agit d’un autre art martial japonais, souvent traduit par "Voie de l’harmonie".
Question : J'ai 56 ans et je viens juste de prendre ma retraite. Je suis en pleine santé et je voudrais prendre des cours de karaté. Est-ce possible à mon âge ? (Jean-Paul - 56 ans) Réponse :
Question : |
On me propose souvent de faire un cours d'essai à mon enfant ou à moi-même avant de faire vraiment du karaté, est-ce que dans votre club, vous le proposez aussi ? (Marion - 35 ans)
Réponse :
Tout d'abord il faut savoir que la Fédération Francaise de Karaté ne couvre pas une personne qui ferait un essai dans un club affilié à cette fédération (circulaire FFK du 14 octobre 2014) par la ligue Lorraine de Karaté.
Un certificat médical ne suffit pas et ne couvre pas une personne qui vient faire un essai en cas d'accident corporel.
Très franchement, faire un essai dans un cours de karaté vous aménerai à vous faire un aperçu de ce que vous ferez dans un cours mais pas sur toute une année. Pour être un Karatéka averti, il faut déjà au moins 5 années minimum de travail. C'est dire que dans l'enseignement que l'on va vous donner il y a des tas de techniques que le professeur vous fera travailler. Mais lors d'un cours d'essai, il n'y a qu'une initiation au plus pressé. Donc pas efficace si vous voulez vraiment être une guerrière, et quelques fois les professeurs usent de leur savoir pour vous démontrer ce qu'est le karaté et non ce que vous allez devenir dans 1 mois (rire). Tout au plus une démonstration peut vous suffir !
Lorsqu'un club vous propose de faire un cours gratuit, c'est simplement inutile dans la mesure ou c'est un cours qui ne vous fera découvrir que l'essentiel du Karaté à court terme et donc juste un aperçu, mais ca ne voudra pas dire que vous resterez toute l'année dans le club car les mouvements sont répétitifs et très technique dans le temps.
Au prix de notre cotisation, 110,00 € par an (licence incluse), ca vaut vraiment le coup de faire du karaté toute l'année et ainsi de voir votre évolution, ce qui correspondra fortement à vos attentes et vos ambitions.
Pensez que certains clubs font de leur essai une publicité et une manière pour attirer le monde vers eux mais qui n'est pas nécessairement bon dans la mesure où le Karaté est un art, une discipline très technique. (ne pas faire rêver les gens)
Il faut savoir aussi que lors d'un cours gratuit, vous n'êtes pas couvert en cas d'accident et qu'il est impératif de vous présenter avec un certificat médical d'aptitude et une attestation d'assurance vous couvrant en cas d'accident,surtout pour les enfants qu'il faut surveiller en permanence. Si ce club ne vous le demande pas, c'est qu'il n'est pas sérieux !
Ce qui est à rappeler qu'on ne fait pas n'importe quoi, notre club est dans ce sens, un club sérieux doté de professeurs diplômés avec plus de 20 ans d'expérience.
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DVD Bunkais- katas très utiles pour les élèves de notre club
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